Les nouvelles voix de la littérature

Lectures des auteurs et autrices accueilli·es dans les semaines de mentorat avec Chloé Delaume à la Villa Valmont

Lundi 27 mai 
à 19 h

Entrée libre et gratuite

En partenariat avec

Ils et elles sont les auteurs et autrices de demain et la Villa Valmont vous invite à découvrir leur voix et leur texte en live dans le cadre d’une sortie de résidence publique.


En juin, quatre auteur·rices de la scène émergente travailleront sur leur premier roman ou leur premier recueil poétique accompagné·es en immersion à la Villa Valmont par l’autrice primée et marraine de la Villa, Chloé Delaume.
Poète·sse, auteur·rice dans des revues, performeur·ses ; tous et toutes sont déjà des artistes de l’écriture.


Nous vous invitons à découvrir leur travail lors d’une lecture publique où chacun·e lira des extraits de son travail d’écriture en cours.

Tiffany Le Dévoré

Tiffany Le Dévoré est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Angers et du Master de Création Littéraire du Havre. Ville qu’elle habite, où elle expérimente à plusieurs, notamment lors d’émissions radio organisées par l’association PiedNu. Son travail d’écriture est animé par le rythme, se déploie à travers des questions liées à la place (sociale), au travail, à l’ennui, au quotidien, à l’ordinaire. Elle a publié des textes dans différentes revues littéraires comme la revue REVU, sitaudis, remue.net.

Tiffany travaille une prose poétique « Tôle » née d’observations, née d’une expérience à l’usine où tout semble graviter autour, où tout est comme rattrapé par une cadence, une urgence. Dans un flux continu, le texte attrape des éléments liés à l’intime, ceux d’une famille, ceux de la vie autour. Le texte s’élargit à travers une écriture circulaire et tente de capter une sensibilité du monde.

© DR

Tristan Robert

Tristant Robert vit et travaille à Marseille.
Durant son cursus aux beaux-arts, d’abord à l’ISDAT de Toulouse puis à l’ESACM de Clermont-Ferrand, Tristan déploie un travail d’écriture en lien avec l’installation, la vidéo, la performance. Il publie dans les revues Tendre et Cockpit, et a réalisé plusieurs lectures publiques, notamment aux laboratoires d’Aubervilliers.

“Entre tomber amoureux et me défoncer les os du visage avec un AK47, j’aurais pas hésité“. C’est l’une des phrases prononcées par Blixa, dans Blixa, roman en cours d’écriture.

« Blixa a peur, assise sur la banquette du Toyota Rav4, oubliée de tous dans la forêt.
Blixa sait qu’Ils viendront la chercher.
La nuit est dense et Blixa se souvient ».

© Tristan

Solène Planchais

Originaire des Hauts-de-France, Solène Planchais est diplômée du CELSA et travaille dans le secteur de la veille médiatique. Elle a publié des textes de poésie dans différentes revues (Moebius, Radical(e), Cabaret,…) et en a donné des lectures performées à la Maison de la Poésie de Paris, au Marché de la Poésie, dans des bars et festivals et dans des librairies. Elle a également co-écrit et publié avec Simon Allonneau le livre Les animaux élisent un Président, paru chez Gros Textes en 2022, qu’elle a elle-même illustré par une vingtaine d’aquarelles.

Habituée à lire ses textes d’une seule traite avec un débit de parole très élevé, Solène Planchais se donne pour sa résidence un défi paradoxal : composer un recueil, c’est-à-dire un livre propice au recueillement, à la cueillette, à partir de textes qui expriment ses émotions sous l’esthétique d’un flot inarrêtable. Entre arrêt dans le temps et flux continu, sa pratique interroge la place de la poésie dans une époque où les médias numériques ont changé notre rapport à la lecture, laissant défiler indifféremment les faits et les liens, mêlant dans un même courant les drames aux faits les plus insignifiants.

© Kévin Nomblot

Laurette Bahri

Laurette Bahri est née entre Nantes et St Nazaire, et après des années d’études cinématographiques à l’université de Rennes, Laurette a travaillé en librairie à Paris. Elle a créé en 2022 un compte Instagram de littérature, Explolivres puis une newsletter, Constellations qui prend la forme d’un journal/laboratoire d’écriture. Suite à deux retraites d’écriture à la Jonchère accompagnée par Jean Rouaud et Nathalie Skowronek, Laurette Bahri dite « de plume » a gagné la confiance nécessaire pour se lancer dans un projet d’écriture de roman.

« Je travaille principalement autour des thèmes de l’inceste et de l’impact des violences sexuelles sur la structure familiale et les relations entre les femmes de la famille, les conséquences psychiques et physiques particulièrement dans les relations à l’autre ainsi que la figure de la noyée autour de laquelle je construis mon récit. »

© DR

Avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine