Vieillesse, deuil, fiertés

Workshop d’écriture(s) Queer

Jeudis 4 & 18 septembre, mercredi 24 septembre de 17 h à 19 h

Restitution le vendredi 26 septembre à 19 h

Gratuit

Sur inscription (attention l’inscription se fait pour le cycle et vous engage sur les trois ateliers ainsi que sur la restitution)

En partenariat avec

Après un premier cycle en juin autour des fiertés, de la fierté, la Villa Valmont a la grande joie de vous proposer de participer en septembre 2025 un nouveau workshop d’écriture et slam avec l’autrice Joëlle Sambi, qui revient pour un mois en résidence.

Ce nouveau cycle se compose de trois ateliers et d’une restitution, prévus les jeudi 4 septembre à la Villa Valmont de 17 h à 19 h, jeudi 18 septembre à la Villa Valmont de 17 h à 19 h, mercredi 24 septembre à la Villa Valmont de 17 h à 19 h.

Une restitution publique aura lieu le vendredi 26, à 19 h, septembre à la Villa Valmont dans le cadre de la carte blanche à Joëlle Sambi.

Ce cycle vise, cette fois-ci, tout en ne cessant d’alimenter la fierté pour que celle-ci reste toujours vivace, étincelante, à interroger les thèmes de la vieillesse, du deuil; les enjeux de l’intergénérationnalité, tout particulièrement dans les luttes.

Quinze places sont ouvertes pour ce nouveau cycle – pour lequel nous vous demandons avant de vous inscrire de bien vouloir vérifier votre disponibilité sur l’ensemble des dates. Dix places sont ouvertes pour de nouveaux·velles participant·es, et cinq pour des personnes ayant suivi le premier cycle.

Que vous soyez débutant-e ou aguerri-e, cet atelier-laboratoire sur le long cours permettra de vous ouvrir à l’écrit afin que chacun.e ponde son texte, sa déclaration singulière et poétique. Pas de pré-requis, pas de pratique d’atelier nécessaire, juste l’envie d’en être, d’écrire et de partager.

Joëlle Sambi

Née le cul sur une frontière linguistique entre Bruxelles et Kinshasa, Joëlle Sambi dit, crie, écrit des nouvelles, romans, slams, poèmes, documentaires, espaces radiophoniques, lieux militants. Cette liste non-exhaustive des traces qu’elle arpente est un lacis de luttes-désirs-nécessités. Meuffe-nomade qui soulève, relève, enlève des strates aux cases de l’identité normative en ponçant du texte, huilant de l’image, savonnant la scène. 

         D’avant à en avant. 

De terreau post-colonial en terres d’origines, Joëlle mélange les langues, pénètre le monde dans la ferveur et la rigueur de travail. Viscères et réaction.

         De Je à d’Elles.

Sa voix de migrante, lesbienne, afroféministe, exilée permanente écrit non-pas pour en vivre, mais pour en abuser, jusqu’à s’entendre vivre. 

Colères, Fusion(s) et Créations. 

Depuis 2003, ses titres en solo ou collective entamant le monde : Je ne Sais pas rêver ; Religion Ya Kitendi, Le Monde est Gueule de Chèvre, Mots en bouche, mots sur la touche ; L’agenda des femmes : Héroïnes imaginaires ; Le Paria Club ; Africalia ; Devine in Créer en post colonie. Voix et dissidences belgo-congolaises & On ne s’excuse de rien / L-Slam ; La Monstre – in Sorcières, les femmes vivent – Dont nombre ont reçu des prix de publics et d’institutions.

En ce moment : 

« Et vos corps seront caillasses » Edition l’Arche 2024

Caillasses – Recueil de poésie paru en août 2021 aux Editions L’Arbre de Diane

Belgian Network for Black Lives (BN4BL) : youtube.com/watch?v=CfhlUv8g_9w

© Philipe Braquenier