Enora Rivière

Danseuse, chorégraphe, écrivaine, Enora Rivière est également critique, et audiodescriptrice. Après une formation à l’université Paris 8 et au sein d’ex.er.c.e au CCN de Montpellier, elle collabore en tant que danseuse et dramaturge avec de nombreux artistes (Gilles Jobin, Dominique Brun, Mathilde Monnier, Olga de Soto,…). Elle signe des projets hybrides – ob.scène, moteur et manifestement – objets doubles (chorégraphiques et littéraires) questionnant le métier de danseur·euse, l’acte de danse et d’écriture, et déploie la notion de récit chorégraphique. Installée à Montréal de 2017 à 2025, elle y mène un travail doctoral au département danse de l’UQAM, créé et présente des pièces chorégraphiques, devient critique de danse et audiodescriptrice.

Après les livres Ob.scène, récit fictif d’une vie de danseur (éditions CND, 2015) et Moteurs – un sacre (éditions du CND, 2024), elle se lance dans Les doigts invisibles, nouveau projet littéraire qu’elle poursuivra pendant sa résidence d’écriture, invitée par Books on the Move, en partenariat avec la Villa Valmont.

« Danser me fait écrire et réciproquement. Les deux participent d’un même mouvement : mettre la danse au défi de l’énonciation, le langage au défi du mouvement, questionner les passages du performatif au littéraire, donner une place au matériau chorégraphique dans le champ de la littérature, ou encore laisser parler la danse littéralement. Mes écrits cherchent à partager à un large public ce qui mobilise les danseurs et danseuses, ce que réclament les oeuvres, et ce qu’implique le fait de choisir la danse comme métier. Ils cherchent à créer, via les mots, d’autres traces possibles, d’autres vies possibles au mouvement dansé. »

Enora Rivière